dimanche 30 avril 2023

Le papa du PACS est mort

 

Jan-Paul Pouliquen, militant historique de la cause homosexuelle et inventeur du Pacs, est mort

Figure du combat pour la contractualisation des unions entre personnes homosexuelles, cet autodidacte s’était démarqué par son sens politique et un caractère d’«emmerdeur comme il en faut» pour cette cause.

La communauté gay sait ce qu’elle lui doit et lui rend un hommage appuyé ce début du week-end. Jan-Paul Pouliquen, militant historique de la cause homosexuelle et de l’égalité des droits des personnes LGBT, est mort vendredi 28 avril. Il avait 69 ans et était l’inventeur du Pacs, l’ancêtre du mariage pour tous.

Jan-Paul Pouliquen était à l’origine du Comité pour le contrat d’union civile avant de présider le Collectif Pacs et cætera. «Son combat restera comme la preuve inédite qu’il n’est pas toujours indispensable d’avoir des millions de francs ni des milliers d’adhérents pour mener un lobbying efficace» écrivait Blandine Grosjean dans Libération en 1998.

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📸 Tom Craig/Directphoto Collection. Alamy
✍️ Laure Bretton

Bilal Hassani porte plainte

 

Bilal Hassani porte plainte après l’annulation de son concert sous la pression de harceleurs en ligne

Après un déferlement de haine, un concert du chanteur, figure de la communauté LGBT +, avait été annulé à Metz. @iambilalhassani a finalement déposé plainte vendredi.
Bilal Hassani ne laissera pas le dernier mot à ses harceleurs. Les avocates du chanteur, porte-drapeau revendiqué de la communauté LGBT +, dont un concert avait été annulé à Metz après un déferlement de haine, ont déposé plainte auprès du procureur de Metz, a appris l’AFP samedi 29 avril. La plainte a été déposée vendredi des chefs de «provocation publique et directe à commettre un crime ou un délit», «provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence», «menace et harcèlement».

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Robert Badinter

 


A 95 ans, Robert Badinter s’est lancé dans un dernier combat : traduire Poutine devant un tribunal international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Un enfant de la guerre et du droit, le meilleur représentant français de ce que l’Europe des Lumières a produit de plus universel, l’abolitionniste de la peine de mort, l’artisan de la dépénalisation de l’homosexualité, le défenseur inlassable de l’Etat de droit, Robert Badinter, au soir de sa vie (il a 95 ans), veut que Vladimir Poutine soit jugé par un tribunal international. «Pour satisfaire à cette exigence de justice, écrivent Robert Badinter et ses deux coauteurs, il faut que la défaite de la Russie soit acquise en Ukraine, que le dictateur soir renversé et que de nombreux dirigeants russes le remettent à la Cour pénale internationale ou à une juridiction internationale ad hoc, comme Milosevic après sa chute».

Vœu pieux ? Illusoire ? Si l’on observe attentivement l’évolution du monde, la justice internationale, à l’heure du retour des nationalismes et des potentats, non reconnue par les grandes puissances américaine, chinoise, russe, n’a pas beaucoup d’avenir. Qu’à cela ne tienne, l’ancien Garde des Sceaux de François Mitterrand, avec Bruno Cotte ancien président de la chambre de première instance à la Cour pénale internationale et Alain Pellet, ancien président de la commission du droit international des Nations unies, dressent, dans leur livre Vladimir Poutine, l’accusation (Fayard), un réquisitoire implacable et juridiquement charpenté contre le président russe et ses plus proches collaborateurs. Le livre, rassurez vous, est plus accessible que le document judiciaire qu’il pourrait être.

Ce billet de Thomas Legrand est à lire en intégralité dans l'appli Libération

📷 @robertofrankenberg

samedi 29 avril 2023

Gaëlle Pietri

 


Le portrait du jour est consacré à 
@gapietri. La mannequin, ex de l’acteur Gaspard Ulliel disparu dans un accident de ski et mère de son fils, publie une lettre d’amour posthume pour dire sa vérité sur une histoire fracassée. 

@nathalierouiller l'a rencontrée ⤵️

Personne ne sait ce qui s’est réellement passé le 18 janvier 2022 sur cette piste bleue. Mais chacun a conscience que l’absurde et le drame ont des affinités latentes et des attentes violentes. Personne ne peut concevoir qu’un angle mort, ou un temps mort, ait pu mener à la collision avec un skieur lituanien, et causer la mort de Gaspard Ulliel. Sur les lattes depuis l’enfance, l’acteur césarisé au regard sibérien et à la fossette cicatricielle venait de fêter les 6 ans de son fils. Avec deux potes de virées enneigées, il était parti respirer quelques jours entre deux tournages.

Gaëlle Pietri, son ex-compagne et mère d’Orso, leur petit garçon, a, elle, vécu le choc dans sa chair. A l’heure de l’accident, son ventre a vrillé, d’une manière si singulière que c’est son gynéco qu’elle a appelé angoissée. Dans «le Temps de te dire adieu» (@editionsgrasset), elle écrit : «J’ai l’impression de recevoir des coups de couteau dans le ventre. Orso me voit à quatre pattes dans la salle de bains, il me caresse le front et me dit : “Maman tu vas pas mourir, d’accord ? Sinon je vais rester seul avec papa”.» «Ce qui nous reliait, c’était notre enfant», analyse aujourd’hui la célibataire. Christyne Ulliel, la mère de Gaspard, confirme un trio soudé : «Mon fils avait gardé beaucoup de respect et d’amour pour Gaëlle, même après la séparation. Je n’ai pas compris sa décision. Je suis Bélier, il était ascendant Bélier. Il avait le caractère irraisonné du signe. On agit d’abord et on réfléchit après…»

👉 L'intégralité du portrait est à lire dans l'appli Libé et dans notre édition du jour

📷 @emmaburlet

vendredi 28 avril 2023

Espace vital femmes photographes iraniennes


Une femme se tient debout, regard frontal vers la caméra, poings serrés dans les flots déchaînés. Une autre lit sur un escalier en pleine rue, au milieu de passants interrogateurs. Les images qui constituent «Espace vital», un livre regroupant les travaux d’une vingtaine de femmes photographes iraniennes, au titre évocateur, sont d’une grande variété, mais posent souvent cette question : que signifie être une femme en Iran ? 
Sur plusieurs générations, ces artistes fondent leurs interrogations dans des œuvres puissamment féministes. En détournant les règles les plus absurdes du régime, comme l’interdiction pour une femme de produire de la musique en solo, elles les tournent en ridicule, inventant par exemple des pochettes d’album imaginaires. Si certaines sont en exil, d’autres vivent toujours en Iran. 
C’est le cas de la photographe Maryam Firuzi : «Pendant plusieurs années, j’ai tenté d’expliquer aux autres pourquoi je n’émigrais pas. Au début, j’avais un nombre infini de réponses, mais maintenant je n’ai plus rien à dire en dehors d’un sanglot caché dans un sourire.»

📚 «Espace vital, femmes photographes iraniennes», sous la direction d’Anahita Ghabaian Etehadieh (@editions_textuel, 2023).

📷 @newshatavakolian

✍ @passionicono

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Un projet de loi pour lutter contre les discriminations capillaires

 


Le port du cheveu naturel, quand il n’est pas lisse, est devenu au cours des dernières décennies un enjeu sociétal et culturel très fort. Il a même un salon – le @naturalhairacademy - qui lui est dédié en France depuis plus de dix ans. Et pourtant le sujet des discriminations capillaires peine (encore) à s’imposer médiatiquement et politiquement. Petite lueur d’espoir : Olivier Serva, député Liot de Guadeloupe, veut soumettre un projet de loi visant à modifier le code pénal et le code du travail, pour «lutter contre toute forme de discriminations liées à la texture, la longueur, la couleur et la coupe du cheveu» en entreprise et en milieu scolaire.

Ce projet législatif fait suite une actualité assez dense sur la question du port du cheveu afro au naturel en France et aux Etats-Unis en 2022. Fin novembre, la Cour de cassation rend une décision qui empêche Air France d’interdire à ses stewards le port de tresses. La juridiction a estimé que «les exigences liées à l’exercice de la profession de steward ne justifient pas d’interdire aux hommes une coiffure autorisée aux femmes».

Si la décision a été prononcée il y a quelque mois, l’affaire remonte à 2005. Un steward de la compagnie aérienne nationale se présente à l’embarquement avec des tresses nouées en chignon. Son employeur le refuse en précisant que sa coiffure n’est pas autorisée par le manuel des règles de port de l’uniforme pour le personnel navigant commercial masculin. Pendant deux ans, le salarié devra porter une perruque pour exercer son métier. S’estimant victime de discrimination, il saisit le conseil de prud’hommes. Le steward est dans la foulée sanctionné par son employeur qui finit par le licencier pour inaptitude et impossibilité de reclassement au sein de l’entreprise.

Cette affaire n’est pas un cas isolé et touche le plus souvent des femmes aux cheveux texturés en France. «Il est prouvé, notamment pour les femmes, qu’une coupe de cheveux par rapport à une autre permet un avancement de carrière plus important», déclarait Olivier Serva en avril dernier.

👉 L'intégralité du billet de @balla_mf est à lire dans l'appli Libé

📷 @gettyimages

La sècheresse sur la France

 


Le ministère de la Transition écologique Christophe Béchu a ouvert les portes, jeudi 27 avril, de son comité d’anticipation du manque d’eau. 

«On est en première ligne de ce qui est en train de se passer», appuie t-il en ouvrant la réunion à distance, depuis des Pyrénées-Orientales en proie à la sécheresse. Sous le coup de restrictions depuis juin 2022, le département va «vraisemblablement basculer dans le niveau de crise sur au moins une partie du territoire» dans les jours à venir, annonce le ministre.

Dans une partie de l’Hexagone, il n’est plus question d’anticiper une sécheresse : nombre de territoires sont déjà dans le rouge. Grâce à des pluies au début du printemps, les sols de la moitié nord ont pu retrouver une humidité proche des normales. Mais le sud continue à avoir soif. Au centre des préoccupations, l’arc méditerranéen, aussi sec qu’en juin, une configuration «exceptionnelle» à cette époque de l’année, pointe @meteofrance. Dans les Pyrénées-Orientales, la situation est même digne d’un mois d’août. Les prévisions pour les prochains mois laissent peu de place à l’optimisme. Le trimestre à venir devrait être plus chaud que la normale sur la France.

Côté nappes phréatiques, dont la saison de recharge est désormais terminée, la situation est beaucoup plus inquiétante que l’an dernier à la même époque. En mars, les trois quarts des stocks affichaient des niveaux inférieurs aux normales, dont 20 % «très bas». Dans les Pyrénées-Orientales, les nappes proches de la surface sont historiquement basses. Et les plus profondes, en se vidant, pourraient permettre l’intrusion d’eau salée provenant de la mer. «Cela rendrait l’eau impropre à la consommation pendant plusieurs années», avertit Violaine Bault, du Bureau de recherches géologiques et minières. Enfin, les prévisions sont «pessimistes» pour la Provence, la Côte d’Azur, la plaine du Roussillon et le Var, où une petite dizaine de communes connaissent déjà des difficultés d’approvisionnement en eau potable.

👉 L'intégralité de l'article de Margaux Lacroux est à lire dans l'appli Libé

✏ @cocoboer

Sophie Binet

                 


La figurine de Monsieur Patate et sa moustache ont disparu du bureau, emportées par Philippe Martinez. 
Un nouveau chapitre s’ouvre au huitième étage du siège de la CGT, à Montreuil. Pour la première fois, la confédération est dirigée par une femme, issue de la CGT-cadres. 
La nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, 41 ans, a été désignée à la surprise générale au terme d’un congrès qu’elle a qualifié de «très difficile et violent parfois». 
Elle a pris ses fonctions au milieu d’une mobilisation sociale historique contre la réforme des retraites. 
Depuis, elle multiplie les formules contre l’exécutif et les déplacements sur les piquets de grève : avec les salariées de Vertbaudet dans le Nord, ceux de la centrale de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône… 

Ce vendredi 28 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, elle sera devant le ministère du Travail pour dénoncer les accidents du travail, qui tuent plus de 600 personnes par an. 
Et prépare le premier 1er Mai unitaire depuis 2009.

L'interview complète est à retrouver dans Libé ce vendredi, et sur le site de Libération (lien en story)

📷 @lesjouesrouges

Isabelle Filliozat

 


Isabelle Filliozat, la psychothérapeute qui a vulgarisé et diffusé les principes de la parentalité positive en France, se retrouve sous le feu des critiques. 
Cette autrice de best-sellers et conférencière demandée est férocement attaquée par des psychiatres et des psychanalystes opposés à cette « pseudoscience » qui culpabiliserait les parents et fabriquerait des gamins agités et intolérants à la frustration. 
« Très souvent, on se trompe lorsqu’on parle de crises de colère chez un petit enfant, explique t-elle. 
Il s’agit en réalité d’une réaction de stress intense. » 
Selon elle, si l’enfant désobéit ou fait des crises, c’est parce qu’il n’a pas le choix : vous avez provoqué une décharge de stress en fronçant les sourcils ou en éteignant l’écran. 

Et nombre de troubles seraient liés à ces erreurs du parent, qui reproduit lui-même ce qu’il a vécu (des punitions et des cris) au lieu de chercher à identifier et à satisfaire le besoin de son enfant. 
En apprenant, en développant ses « compétences » à partir des découvertes récentes en neurosciences, le parent pourrait rectifier le tir. 
Comment résister à cette promesse ? 
Beaucoup ont succombé : les livres d’Isabelle Filliozat ne quittent pas les meilleures ventes. 
Malgré des incohérences scientifiques, la sexagénaire continue de défendre sa méthode face aux critiques, vend ses formations et assène ses arguments contre la psychanalyse. 

Retrouvez notre article sur lemonde.fr

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📷 @paul__arnaud #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ @zinebdryef

jeudi 27 avril 2023

La une de Libération du vendredi 28 avril 2023

 


Sophie Binet (CGT) à la une de Libération vendredi : «Le pouvoir s'est radicalisé»


A quelques jours du 1er Mai, la nouvelle secrétaire générale de la CGT refuse de s’avouer vaincue sur la réforme des retraites et précise l’orientation qu’elle veut donner au syndicat.

📷 @lesjouesrouges

Les casseroles ont le vent en poupe

               

Elles attendent les ministres à chacun de leurs déplacements. Les casseroles sont devenues un symbole de l’opposition des Français à la réforme des retraites. Chaque jour, les manifestants redoublent d’imagination pour faire le plus de bruit possible. Pour les aider mais surtout faire du profit, les marques se creusent la tête afin de mettre en avant leurs produits. Ikea utilise même le potentiel sonore de l’objet comme argument marketing : 
«A ce prix-là, ça peut faire du bruit», assure la marque suédoise dans un post sur l’un de ses ustensiles. Dans le même temps, 123comparer, comparateur de prix, se félicite de proposer une sélection de casseroles à prix réduits sur sa page d’accueil.

La marque d’ustensiles de cuisine Cristel s’est également illustrée en tweetant : «Nous fabriquons des casseroles qui font avancer la France !!!» 
Elle répondait au président de la République qui, en visite en Alsace, affirmait au contraire que «ce ne sont pas des casseroles qui feront avancer la France». «L’occasion était trop belle pour ne pas faire un clin d’œil», s’amuse Damien Dodane, directeur général délégué de Cristel. Presque 12 000 likes et 4 000 retweets plus tard, il est satisfait de ce coup de communication. 
«Les réactions ont été en grande majorité positives, affirme-t-il. Des gens qui ne nous connaissaient pas on dit qu’ils nous chercheraient désormais dans les rayons.»

«Chez nous ça a été très bien perçu, tout le monde a rigolé et beaucoup ont aussi acheté», s’amuse Nouara Bernou, responsable de la communication de l’Emmaüs de la Pointe rouge, à Marseille. Le 22 avril, elle a posté plusieurs annonces de promotion sur les casseroles. Et à un euro l’ustensile, les clients se sont précipités. Pour Emmaüs, pas question de se contenter d’un coup de com, les affiches annonçaient «vente de dispositifs sonores portatifs», en référence aux confiscations de casseroles lors du déplacement d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.

👉 L'intégralité de l'article de Lilian Lemaire est à lire dans l'appli Libé.

📷 Nicolas Tucat / @afpphoto



Le ministère de l'intérieur recadre les préfets

 

L’Intérieur resserre la vis face aux préfets. 
Depuis une semaine, les déplacements d’Emmanuel Macron, en visite ce jeudi dans le Doubs, et des membres du gouvernement, ont été presque systématiquement assortis de dispositifs préfectoraux utilisant une loi antiterroriste. 
Leur objet : interdire les manifestations et sanctuariser ces déplacements, qui attirent rassemblements contestataires et casserolades. Des arrêtés préfectoraux particulièrement contestés, y compris devant la justice.

Mais cette pratique, et les critiques qu’elle suscite, ne sont visiblement pas du goût du gouvernement. Le ministère de l’Intérieur a ainsi adressé mardi 25 avril un message à tous les préfets, fustigeant cet usage du texte antiterroriste par les représentants de l’Etat dans les départements.

Tous les détails sur le site de Libération, rubrique CheckNews

📷 Sébastien Bozon / AFP


Le manifestant de Sainte Soline est sortit du coma

 


«Selon les critères médicaux purement cliniques, Serge est sorti du coma.» Les parents du manifestant le plus grièvement blessé, fin mars, pendant la manifestation de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, ont donné des nouvelles dans un communiqué ce mercredi 26 avril de leur fils, touché à la tête par un tir de grenade lacrymogène. «Cela signifie qu’il entrouvre les yeux, mais nullement qu’il est réveillé», poursuivent-ils. 

Mais «l’incertitude subsiste», concernant l’avenir de Serge, 32 ans, dont l’état reste d’une «extrême fragilité». 

Son pronostic vital demeure engagé.

📷 Thibaud Moritz / AFP

Emily Loizeau aux bouffes du nord

 


Le 2 mai aux Bouffes du Nord (
@les_bouffes_du_nord), à Paris, Emily Loizeau aborde sur scène et en chansons les problèmes de notre monde malade : la crise climatique, les migrations…

💬 « Le cynisme de nos dirigeants m’exaspère : on sait exactement comment il faudrait agir dans le domaine #climatique ou #social, mais rien n’est fait en ce sens, simplement pour préserver les intérêts de certains . »

💬 « Je n’ai pas toujours exprimé mes #opinions dans mes chansons car j’estimais que je n’avais pas la légitimité pour cela, mais, le temps passant, ça m’est devenu vital. »

💬 « Dans mon travail comme dans ma vie en général, j’essaye juste d’être la plus #vertueuse possible. Je ne renie pas l’engagement, mais je ne veux pas que ce soit une étiquette. »

Un entretien mené par Léa Bucci, à retrouver en intégralité en cliquant sur le lien dans notre bio !
📸 @yannrabanier pour Télérama

mardi 25 avril 2023

Mort de Harry Belafonte, le charme à gauche

 

«Roi du calypso» au visage d’ange et infatigable militant, défenseur des droits civiques et pourfendeur du post-colonialisme, l’acteur-crooner américain n’a jamais sacrifié ses valeurs à sa carrière. Il est mort à 96 ans ce mardi 25 avril.

C’est un homme d’un autre siècle qui vient de mourir. Le vingtième, celui des combats politiques et des luttes sociales, des enjeux majeurs pour tout artiste sommé de choisir son camp. Pour être né à Harlem en 1927, l’année où le militant Marcus Garvey fut exilé en Jamaïque, Harry Belafonte se sera situé du côté des progressistes, biberonné par les écrits des hommes épris de liberté qui firent du grand quartier noir de New York le théâtre d’une Renaissance artistique qui visait l’émancipation d’une communauté de plein droit américaine, malgré une ségrégation aussi économique que civique. Parmi ceux-ci, outre les révolutionnaires du bebop dont il fut partisan avouant une vénération pour Charlie Parker, l’écrivain panafricaniste W.E.B. Du Bois et plus encore le chanteur à la voix de stentor Paul Robeson, son véritable mentor, montreront la voie au jeune créole, dont les racines se trouvent en Jamaïque, où il passa une partie de son enfance.

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📸 Dorothy Wilding. Camera Press. Gamma-Rapho
✍️ Jacques Denis

Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2

  « Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte,  @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...