«Roi du calypso» au visage d’ange et infatigable militant, défenseur des droits civiques et pourfendeur du post-colonialisme, l’acteur-crooner américain n’a jamais sacrifié ses valeurs à sa carrière. Il est mort à 96 ans ce mardi 25 avril.
C’est un homme d’un autre siècle qui vient de mourir. Le vingtième, celui des combats politiques et des luttes sociales, des enjeux majeurs pour tout artiste sommé de choisir son camp. Pour être né à Harlem en 1927, l’année où le militant Marcus Garvey fut exilé en Jamaïque, Harry Belafonte se sera situé du côté des progressistes, biberonné par les écrits des hommes épris de liberté qui firent du grand quartier noir de New York le théâtre d’une Renaissance artistique qui visait l’émancipation d’une communauté de plein droit américaine, malgré une ségrégation aussi économique que civique. Parmi ceux-ci, outre les révolutionnaires du bebop dont il fut partisan avouant une vénération pour Charlie Parker, l’écrivain panafricaniste W.E.B. Du Bois et plus encore le chanteur à la voix de stentor Paul Robeson, son véritable mentor, montreront la voie au jeune créole, dont les racines se trouvent en Jamaïque, où il passa une partie de son enfance.
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📸 Dorothy Wilding. Camera Press. Gamma-Rapho
✍️ Jacques Denis
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 25 avril 2023
Mort de Harry Belafonte, le charme à gauche
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