L’édifice en briques transparentes évoque l’enceinte du ghetto de Varsovie et commémore au fil des gravures, la diversité des profils des membres d’Oneg Shabbat. Cette soixantaine de scientifiques, d’écrivains, d’historiens, de rabbins, rassemblés autour de l’historien Emanuel Ringelblum, n’avait qu’un seul but : documenter la vie dans le ghetto – muré en novembre 1940 – et les massacres des juifs polonais sous l’occupant nazi, pendant la seconde guerre mondiale.
Ce regroupement d’archivistes aura connu le même sort que les résidents des murs du ghetto, dont ils faisaient partie : privations, humiliations, famine, épidémies, déportations, exterminations… Deux des trois membres d’Oneg Shabbat à avoir survécu, en mai 1943, à la liquidation du ghetto varsovien, permettront de retrouver les boîtes métalliques et pots à lait contenant les précieuses archives, enterrés par les militants juifs dans le sous-sol de Varsovie.
Photo : Un négatif découvert dans les archives de Zbigniew Leszek Grzywaczewski, ancien pompier à Varsovie, qui a pris ces photos en 1943.
Ce sont les seules images connues dont l’auteur n’est pas un Allemand. Z. L. Grzywaczewski / Archives familiales / Musée POLIN
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