Précoce et ombrageux, sportif et stressé, ce politique en qui beaucoup voyaient un présidentiable en puissance avait quitté la politique dans les années 2000. Frappé de «lassitude», François Léotard expliquera ensuite qu’il «ne supportait plus» le monde politique, son aspect «prostitutionnel», fait de «flatterie» et de «mensonge», qu’il lui fallait retrouver «son propre langage».
Des échecs électoraux et des ennuis judiciaires - condamnation en 2004 à dix mois de prison avec sursis pour blanchiment et financement illicite d’un parti - l’avaient aussi fragilisé.
📸 @jjjbonnet
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