Donald Trump est de retour en sa ville natale, qui est aussi le siège de l’empire fondé par son père, un berceau dont il fut longtemps et surtout un genre de gargouille de la scène mondaine, perçue comme essentiellement inoffensive.
Ce temps-là est révolu, et désormais, quand l’ex-occupant de la Maison Blanche et actuel résident de Floride se pointe à Manhattan, c’est pour faire face à ses ennuis judiciaires.
L’été dernier, il avait passé quatre heures à décliner de répondre à chacune des plus de 400 questions de la procureure générale de la ville, Letitia James, qui a depuis engagé des poursuites au civil contre lui et ses enfants adultes pour fraude fiscale.
Mardi 4 avril, devant une cour du sud de Manhattan, il entrera dans l’histoire américaine comme le premier président jamais tenu de se rendre aux forces de l’ordre dans le cadre d’une affaire pénale et présenté à un juge, sur la base d’une trentaine de chefs d’inculpation dont la teneur lui sera alors révélée lors de la lecture de l’acte d’accusation, après arrestation et relevé de ses empreintes – son statut de justiciable hors norme devrait en revanche lui éviter menottage et tirage de portrait judiciaire (le traditionnel mugshot).
Mardi 4 avril, devant une cour du sud de Manhattan, il entrera dans l’histoire américaine comme le premier président jamais tenu de se rendre aux forces de l’ordre dans le cadre d’une affaire pénale et présenté à un juge, sur la base d’une trentaine de chefs d’inculpation dont la teneur lui sera alors révélée lors de la lecture de l’acte d’accusation, après arrestation et relevé de ses empreintes – son statut de justiciable hors norme devrait en revanche lui éviter menottage et tirage de portrait judiciaire (le traditionnel mugshot).
Nul ne sait précisément encore quel est le fond exact des poursuites, si ce n’est que tout part de l’affaire dite «Stormy Daniels», du nom de la star du porno avec qui Trump a eu une brève aventure en 2006.
Mais celui-ci clame quoi qu’il en soit sa totale innocence, en même temps qu’il nie cette liaison et décrit la procédure comme une énième «chasse aux sorcières», visant à l’empêcher de reconquérir une présidence qu’il brigue à nouveau.
👉 L'intégralité du reportage de Julien Gester est à lire dans l'appli Libé
📷 @bing_guan / @reuters
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