Devant l’objectif d’Erwitt, tout semble permis, le ridicule ne tue pas. «Je prends des photos sérieuses, de temps en temps», dit au mur une citation humoristique du maître. Une autre abonde : «Je ne me lève pas le matin en me disant : je décide d’être drôle. Vous n’avez qu’à les regarder. Les choses sont drôles.» Erwitt aimait rendre les choses plus cocasses encore, en donnant un petit coup de klaxon sous le nez de ses sujets pour détendre l’atmosphère et les déstabiliser. Un homme avec une telle vision du monde gagne à être connu. Malheureusement, le photographe n’a pas pu faire le déplacement à Paris pour inaugurer la rétrospective que lui consacre le @museemaillol.
A 94 ans, il est un peu fatigué, mais son esprit espiègle pulse dans les salles du musée.
Organisée par thèmes, la rétrospective fait la part belle aux icônes en noir et blanc : photos de villes, de plages, de nudistes, de gamins et de chiens prises au ras du bitume.
Mais pour la première fois, Erwitt a accepté de montrer ses photographies en couleur, choisies parmi ses milliers de diapositives et issues du livre «Kolor».
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📷 Marilyn Monroe sur le plateau des «Désaxés» à Reno, en 1960.
Elliott Erwitt / Magnum Photos
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