Dès la fin de 2024, selon le calendrier imaginé par la Ville, c’est-à-dire au lendemain des Jeux olympiques (JO), les automobilistes ne pourront plus circuler sur les 35 kilomètres d’autoroute urbaine qui font le tour de la capitale comme bon leur semble : dans la suite de la voie réservée aux athlètes pendant la compétition, les files de gauche, une dans chaque sens, seront désormais réservées aux transports en commun, aux taxis et au covoiturage.
Certaines modalités doivent toutefois encore être précisées. Qui d’autre pourrait être autorisé à circuler sur cet axe, à quel moment, faut-il baisser la vitesse autorisée à 50 km/h, comment encourager le covoiturage ? C’est à toutes ces questions auxquelles les Parisiens, mais aussi les non-Parisiens, sont invités à répondre en ligne, depuis le 17 avril et jusqu’au 28 mai. Et quelques-uns les ont évoquées dès la réunion organisée lundi soir – dans la salle des fêtes de l’Hôtel de ville, et en distanciel – pour lancer ce nouveau débat.
« C’est la mort des VTC [véhicules de transport avec chauffeur] à Paris », a réagi, d’emblée, Arnaud Desmettre, le secrétaire général de l’Association des VTC de France, après la présentation des grandes lignes du projet. « Comme d’habitude, les deux-roues motorisés sont les grands oubliés », a enchaîné, derrière lui, Jean-Marc Belotti, le coordinateur de la Fédération des motards en colère, venu avec quelques-uns de ses soutiens, disséminés dans la salle.
Des élus de Neuilly (Hauts-de-Seine) ou de Saint-Mandé (Val-de-Marne) ont fait aussi entendre les craintes des villes voisines.
Photo : Le boulevard périphérique parisien, le 21 avril 2022. AFP
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