Il y a un an, le 2 mars 2022, 175 pays adoptaient, sous l’égide des Nations unies, une résolution qualifiée d’« historique » visant à élaborer, d’ici à la fin 2024, un traité juridiquement contraignant. Depuis, une coalition regroupant une cinquantaine de pays, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, défend un texte dit « de haute ambition » qui vise, précisément, la fin de ce type de pollution à l’horizon 2040. Avancée de la réunion du G7 : les Etats-Unis et le Japon seraient désormais prêts à s’aligner sur cet objectif.
« 2040, c’est très, très tard au vu de l’urgence », commente Muriel Papin, fondatrice de l’association No Plastic in my Sea, qui suit de près les négociations autour du traité. L’urgence est à la hauteur de la menace. Chaque minute, l’équivalent d’un camion-poubelle rempli de déchets plastiques se déverse dans les océans. Au rythme actuel, la pollution des océans (11 millions de tonnes par an) aura quadruplé d’ici à 2050.
Photo : Des éboueurs enlèvent plastique et autres débris échoués sur la plage de Kedonganan, sur l’île balnéaire indonésienne de Bali, le 12 avril 2023. SONNY TUMBELAKA / AFP
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