Isabelle Filliozat, la psychothérapeute qui a vulgarisé et diffusé les principes de la parentalité positive en France, se retrouve sous le feu des critiques.
Cette autrice de best-sellers et conférencière demandée est férocement attaquée par des psychiatres et des psychanalystes opposés à cette « pseudoscience » qui culpabiliserait les parents et fabriquerait des gamins agités et intolérants à la frustration.
« Très souvent, on se trompe lorsqu’on parle de crises de colère chez un petit enfant, explique t-elle.
Il s’agit en réalité d’une réaction de stress intense. »
Selon elle, si l’enfant désobéit ou fait des crises, c’est parce qu’il n’a pas le choix : vous avez provoqué une décharge de stress en fronçant les sourcils ou en éteignant l’écran.
Et nombre de troubles seraient liés à ces erreurs du parent, qui reproduit lui-même ce qu’il a vécu (des punitions et des cris) au lieu de chercher à identifier et à satisfaire le besoin de son enfant.
En apprenant, en développant ses « compétences » à partir des découvertes récentes en neurosciences, le parent pourrait rectifier le tir.
Comment résister à cette promesse ?
Beaucoup ont succombé : les livres d’Isabelle Filliozat ne quittent pas les meilleures ventes.
Malgré des incohérences scientifiques, la sexagénaire continue de défendre sa méthode face aux critiques, vend ses formations et assène ses arguments contre la psychanalyse.
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