Elles attendent les ministres à chacun de leurs déplacements. Les casseroles sont devenues un symbole de l’opposition des Français à la réforme des retraites. Chaque jour, les manifestants redoublent d’imagination pour faire le plus de bruit possible. Pour les aider mais surtout faire du profit, les marques se creusent la tête afin de mettre en avant leurs produits. Ikea utilise même le potentiel sonore de l’objet comme argument marketing :
«A ce prix-là, ça peut faire du bruit», assure la marque suédoise dans un post sur l’un de ses ustensiles. Dans le même temps, 123comparer, comparateur de prix, se félicite de proposer une sélection de casseroles à prix réduits sur sa page d’accueil.
La marque d’ustensiles de cuisine Cristel s’est également illustrée en tweetant : «Nous fabriquons des casseroles qui font avancer la France !!!»
La marque d’ustensiles de cuisine Cristel s’est également illustrée en tweetant : «Nous fabriquons des casseroles qui font avancer la France !!!»
Elle répondait au président de la République qui, en visite en Alsace, affirmait au contraire que «ce ne sont pas des casseroles qui feront avancer la France». «L’occasion était trop belle pour ne pas faire un clin d’œil», s’amuse Damien Dodane, directeur général délégué de Cristel. Presque 12 000 likes et 4 000 retweets plus tard, il est satisfait de ce coup de communication.
«Les réactions ont été en grande majorité positives, affirme-t-il. Des gens qui ne nous connaissaient pas on dit qu’ils nous chercheraient désormais dans les rayons.»
«Chez nous ça a été très bien perçu, tout le monde a rigolé et beaucoup ont aussi acheté», s’amuse Nouara Bernou, responsable de la communication de l’Emmaüs de la Pointe rouge, à Marseille. Le 22 avril, elle a posté plusieurs annonces de promotion sur les casseroles. Et à un euro l’ustensile, les clients se sont précipités. Pour Emmaüs, pas question de se contenter d’un coup de com, les affiches annonçaient «vente de dispositifs sonores portatifs», en référence aux confiscations de casseroles lors du déplacement d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.
👉 L'intégralité de l'article de Lilian Lemaire est à lire dans l'appli Libé.
📷 Nicolas Tucat / @afpphoto
«Chez nous ça a été très bien perçu, tout le monde a rigolé et beaucoup ont aussi acheté», s’amuse Nouara Bernou, responsable de la communication de l’Emmaüs de la Pointe rouge, à Marseille. Le 22 avril, elle a posté plusieurs annonces de promotion sur les casseroles. Et à un euro l’ustensile, les clients se sont précipités. Pour Emmaüs, pas question de se contenter d’un coup de com, les affiches annonçaient «vente de dispositifs sonores portatifs», en référence aux confiscations de casseroles lors du déplacement d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.
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