L’œuvre est une véritable ode au jus de la treille. Voici, à titre d’exemple, comment un chevalier-montrachet, millésime 2000, de chez Michel Colin-Deléger, est décrit dans le tome 18 des Gouttes de Dieu : « Il y a dans ce vin une austérité qui ne laisse pas s’approcher ceux qui l’abordent imprudemment.
Mais malgré… non, justement pour cela, nous ne pouvons pas nous empêcher d’éprouver des attentes incommensurables. Car au sommet nous attend forcément ce bonheur qui ne nous décevra jamais. Une émotion englobant tout, peur, désespoir, peine, et qui nous fait grimper vers la joie, nous y attend certainement. L’essence de ce vin est l’“épreuve”. Et ce que l’on ne peut goûter qu’en l’ayant surmontée, un immense sentiment d’accomplissement. »
Ce manga, publié en France entre 2008 et 2016 par Glénat, évoque quelque 700 vins au fil des 439 épisodes. Tous de manière imagée, poétique, plongeant le lecteur dans un univers spécifique pour chaque étiquette bue (dans le cas du chevalier-montrachet, l’ascension du mont Cervin sert à la description).
Photo : STUDIO AKATRE #pourlemonde
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