mercredi 29 mai 2024

Le portrait d'Elsa Marcel

 

A la fois loquace et prudente, la jeune femme est l’avocate de Révolution permanente, mouvement né d’une scission au sein du Nouveau Parti anticapitaliste.
L’avocate ne dissocie pas le choix de sa profession de son militantisme. Le droit s’est imposé à elle «comme un outil militant. Je l’ai étudié à un moment où il se décomposait de plus en plus. Je suis de la génération qui a connu l’interdiction de manifester pour Gaza en 2014, la mort de Rémi Fraisse, l’état d’urgence…». Elle ne porte pas le socialisme dans son cœur. En 2014, elle adhère au NPA. Pour certains, l’instant décisif, le tournant, ce sont les tueries contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, et celles du 13 novembre 2015. Pour Elsa Marcel, c’est la loi travail de 2016, qui secoue «ces années plates de hollandisme». «Avant cela, je ne me trouvais pas intéressante. Je n’avais pas une image valorisante de moi-même. S’affirmer politiquement quand on est une femme, c’est compliqué. Militer, rencontrer des personnes de secteurs sociaux très différents mais avec lesquelles je partage des idées, ça m’a aidée. Je suis porte-parole d’un projet plus grand que moi.»

Lire le portrait de @elsa.marcel1 en entier sur Liberation.fr

✍️ Virginie Bloch-Lainé
📸 Camille McOuat/Libération

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