Reprenant sa saga d’action tout en courses folles de bolides dans la poussière, George Miller offre au fabuleux «Fury Road» une suite rutilante et à la hauteur, avec Anya Taylor-Joy dans le rôle-titre.
Le souvenir est vif, et pour cause (car le film invite aux visionnages et revisionnages, en couleurs ou en noir et blanc) du Fury Road de 2015, anomalie de blockbuster affûté comme une flèche et au galbe narratif si épuré qu’il semblait ramener le cinéma d’action à son origine : action = image en mouvement. Une course-poursuite aller, une course-poursuite retour, et un univers à la profondeur de champ démesurée, échafaudé sans qu’on s’en rende compte, les yeux aimantés à la parade des véhicules aux anatomies insensées et le corps entraîné par leur élan. Le baroque Furiosa, résolument posté en position de miroir, est un film très différent, George Miller prenant acte qu’une réplique de ce quatrième Mad Max qu’il avait conçu comme un chef-d’œuvre de compagnonnage cinématographique serait une ineptie, et que l’embardée est indispensable.
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✍️ Olivier Lamm
📸 Jasin Boland
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 16 mai 2024
"Furiosa" de George Miller
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