vendredi 3 mai 2024

Isild Le Besco

 

Tous les matins, Isild Le Besco se demande pourquoi elle a décidé de publier un livre. Pourquoi elle s’apprête à livrer son intimité percutée par la violence. Pourquoi s’imposer tout ça, les médias, les inévitables réactions virulentes de ses proches, les controverses pénibles. Le fil de ses pensées l’emmène toujours au même endroit : elle n’a pas le choix, il y va de sa survie. « Chacune des femmes poussées dans l’horrible, qui a réussi à se récupérer, parce que certaines ne se récupèrent pas et en meurent, a le devoir de parler pour les autres. Moi, c’est grâce à mes enfants que je ne me suis pas suicidée. Je ne serai pas tranquille tant que je n’aurai pas restitué ce que j’ai réussi à surpasser », affirme-t-elle. Tout commence avec une prise de conscience : les violences qu’elle a subies ne sont pas des incidents isolés, mais des événements liés qui s’autoengendrent. Isild Le Besco trace une continuité entre son enfance, ses débuts dans le cinéma français, la relation de sa sœur aînée Maïwenn, avec Luc Besson, la prédation exercée sur elle par Benoît Jacquot (au début de leur relation Isild Le Besco a 16 ans, lui 52), l’histoire avec le père de ses enfants et le fait qu’aujourd’hui elle en ressorte broyée mais portée par la nécessité d’écrire pour se reconstruire. Nous l’avons rencontrée, découvrez notre article dans le numéro de M actuellement en kiosque.

📷 @bettinapittaluga #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Lorraine De Foucher et Jérôme Lefilliâtre

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