Pour le 80e anniversaire du débarquement du jour J, l'AFP a parcouru les côtes du nord de la Norvège au sud de la France pour découvrir ce qui est devenu des défenses du mur de l'Atlantique construites par les Allemands visant à tenir les Alliés à distance. Plus de 20 millions de mètres cubes de béton et 1,2 million de tonnes d'acier ont été consacrés à la construction de milliers de fortifications liées par des fils barbelés le long des côtes de l'Atlantique et de la mer du Nord, de la France, en passant par la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark à la Norvège. Plus de 300 000 travailleurs de toutes nationalités travaillaient uniquement pour la partie française, certains d'entre eux sont des prisonniers de presse, mais aussi des gens endurci désespérés de travail ou des ouvriers allemands d'usine. Le Mur s'est révélé lamentablement inadéquat face à l'organisation du débarquement du 6 juin 1944. Ce soir-là, 156 000 soldats alliés ont percé un trou dans les défenses de 80 000 soldats allemands. Les États-Unis ont subi de lourdes pertes, en particulier sur la plage d'Omaha, où leurs soldats se sont retrouvés piégés sur l'étroite plage sous de hautes falaises de sable et de pierre. Malgré les défis, les Britanniques, les Français, les Américains et les Canadiens ont pris quelques jours pour établir une tête de pont en Normandie, qu'ils avaient utilisée pour débarquer 800 000 soldats et plus de 100 000 véhicules à la fin du mois de juin.
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