Simple et chaleureuse, l’ex-mannequin prend de la hauteur sur ses fêlures. En une fraction de seconde, la voilà sous la table. «Du bois, du bois !» Pliée comme une crêpe, elle effleure le pied du canapé sur lequel elle trône. Soulagement : après avoir évoqué sa peur de «la maladie», elle vient de conjurer le sort. Comme quoi : on peut défiler pour Thierry Mugler, Karl Lagerfeld, Givenchy ou Lanvin, figurer dans le Guinness des records pour des jambes interminables (1,26 m), et, comme un Français sur trois, se révéler superstitieuse.
Outre les incontournables (chats noirs et échelles) Adriana Karembeu croit à une farandole d’autres «conneries». Hors de question de lever les pieds quand quelqu’un fait le ménage. «Sinon, pas de mariage.» Si, par mégarde, on venait à piétiner une plaque d’égout, «il faut vite marcher dessus avec l’autre pied». C’est noté.
On s’est refait le film avant la rencontre : la top model iconique des années 90, perchée sur ses talons de douze, qui happe tout sur son passage. Encouragée par quelques «mon moi adolescent est jaloux», «la chance !» on se voyait déjà face à elle, ridiculement riquiqui. Loin de nos fantasmes, Adriana Karembeu (Adriana Ohanian Sklenarikova sur ses papiers d’identité) apparaît, dans le hall d’un chic hôtel parisien, d’une simplicité déconcertante.
✍️ Margaux Gable
📸 Laura Stevens
➡️ Le portrait complet est à lire sur le site et l'appli de Libé
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 16 mai 2024
La grandeur dame de Adriana Karembeu
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