La semaine dernière, l'actrice révélait dans un témoignage à @liberationfr que sa carrière exceptionnelle avait été parsemée d’humiliations et d’agressions sexuelles.
Sur @franceinter, ce mercredi 1er mai, elle reprenait le décompte de ces délits répugnants, dans un discours maîtrisé, maintes fois répété, dont elle connaissait chaque ligne.
Puis vient une question de Léa Salamé sur la tribune de « soutien aux victimes de #MeToo » signée par cent hommes, et publiée quatre jours après son témoignage par le magazine @ellefr.
« Ah ben ça fait du bien. Enfin, enfin ! » lance Juliette Binoche avant que sa voix ne se brise. « Parce que ce n’est pas possible qu’il n’y ait que les femmes qui parlent. Si ce n’est pas reconnu, ça n’existe pas. Toutes les femmes attendent ça. »
La veille déjà, dans l’émission @cliquetv sur Canal+, elle avait été gagnée par l’émotion. Pas en racontant un casting inepte et humiliant ou l’agression sexuelle subie à l’âge 7 ans. Mais en citant le mot de soutien reçu du réalisateur Christophe Honoré : « Tu n’aurais pas dû vivre ça. »
Dans Libération, elle se souvient du mantra de ses débuts face à la « violence d’un Pialat ou d’un Godard » : « Fais de cette solitude un art. » L’actrice sort aujourd’hui de cet isolement. Et demande aux hommes d’être à ses côtés.
🖊 Emma Defaud
📷 #JulietteBinoche, en 2020. Par @jean_francoisrobert pour #Télérama
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 3 mai 2024
MeToo du cinéma français les larmes de Juliette Binoche
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