La maîtresse de cérémonie de «Drag Race France», dont la saison 3 commence le 31 mai, fait primer bienveillance et tolérance sur l’esprit de compétition
Sous la perruque et les rires, le drag est un espace d’expression cathartique. Nicky Doll ne fait pas exception. Comme ses camarades de scène, son personnage de super héroïne en talons aiguilles canalise frustrations et traumatismes, ses «petits démons». Elle n’en fait pas un fonds de commerce, pas versée dans le pathos. Balaye les brimades subies ado pour ses traits fins, ses manières efféminées. «Je savais que je n’étais ni trans, ni non binaire, mais je n’arrivais pas à m’identifier aux codes. En sortir m’a permis de m’affirmer en tant qu’homme.» Le divertissement de France Télés a aussi cette mission, d’utilité publique : l’émission laisse entrevoir sans voyeurisme les parcours de vie cabossés des participantes et sensibilise à la réalité des discriminations. Nicky Doll est une oreille attentive pour les candidates. Son psy lui dit que si elle n’avait pas été drag, elle aurait fait «une super thérapeute». «C’est quelqu’un sur qui tu peux compter, jamais dans le jugement, et qui a les épaules solides», confirme Daphné Bürki.
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✍️ Juliette Deborde
📸 Emma Burlet
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