mardi 14 mai 2024

Pourquoi la manifestation de néofascistes le 11 mai à Paris a été rendue possible

 

Trente ans après la mort accidentelle de l’un d’entre eux, des néofascistes et néonazis ont défilé librement ce samedi à Paris. Retour sur les raisons qui ont permis un tel rassemblement, autorisé in extremis par la justice.
Prudence ou stratégie politique ? L’an dernier, le 6 mai 2023, ce même défilé de centaines de néofascistes dans les rues de la capitale, avait suscité un tel émoi qu’en 2024, Laurent Nuñez a voulu montrer qu’il prenait les devants. Le préfet de police de Paris a interdit le nouveau rassemblement du C9M, cinq jours avant leur rendez-vous annuel, soulignant les risques «d’atteintes à l’ordre public». D’un côté, «l’historique des débordements […] fait craindre, dans un contexte social et international tendu, que des propos nationalistes appelant à la haine et à la discrimination soient prononcés», pointe la préfecture dans son arrêté. De l’autre, la présence d’un «village antifasciste», place du Panthéon, fait craindre des «affrontements avec des militants aux opinions antagonistes».
Mais samedi matin, saisi en référé-liberté par le C9M, le tribunal administratif de Paris a suspendu l’arrêté d’interdiction, estimant qu’il portait «une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester».

✍️ Juliette Delage, Maxime Macé et Pierre Plottu

📸 Denis Allard/Libération

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