Ce 7 avril sur l’île de Phuket, en Thaïlande, l’haltérophile Mohammed Hamada, 22 ans, cou épais et solides épaules, concourt dans la catégorie des moins de 96 kilos, pour décrocher une place aux Jeux olympiques de Paris. Il termine bon dernier. Prudent, il a préféré lever « léger », bien en deçà de ses records – 168 kilos à l’arraché, 200 à l’épaulé-jeté. Pas besoin de s’épuiser, ses chances de qualification face aux cadors étant quasi nulles. Mais l’essentiel était ailleurs. Car l’exploit, pour Mohammed Hamada, consistait d’abord à être là. Alors, avant ses épreuves, il a levé l’index vers le ciel. Puis, après chaque barre soulevée, il a fièrement montré du doigt le petit drapeau de la Palestine floqué sur sa combinaison rouge et noire. Une manière de rappeler que, quelques semaines avant la Thaïlande, lui ne s’entraînait pas comme ses adversaires. Il tentait juste de survivre, dans le chaos de Gaza. Lui comme d’autres sportifs palestiniens, cavaliers, avironnistes ou nageurs, rêvent de concourir aux JO sous leurs couleurs, notamment en étant invités grâce au « places d’universalité ». Une participation qui, au-delà des médailles, aurait surtout le goût d’une victoire politique. Le rêve olympique des athlètes palestiniens, un article à retrouver en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
📷 Valentin Cebron #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Yann Bouchez et Valentin Cebron
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 29 mai 2024
Le rêve olympique des athlètes Palestiniens
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