Pour l'ouverture de Cannes, Libération rencontre Greta Gerwig, présidente du jury du Festival, reine du box-office mondial avec «Barbie». Elle entend s’investir cœur et âme dans sa fonction et se réjouit des passerelles qui réunissent les cinéphilies éclectiques.
Extrait de l'interview à lire dans Libération mercredi :
Q : Comment avez-vous réagi quand Thierry Frémaux vous a proposé de présider le jury ? Enchantée, paniquée ?
R : On avait commencé par me prévenir que Thierry cherchait à me joindre. Je me suis dit «oh non, les ennuis commencent !» Je n’étais pas sûre de savoir pourquoi et quand il m’a fait la proposition, je n’en ai pas cru mes oreilles. Encore aujourd’hui, je me pince. Ma réaction a été de dire «Si c’est pour de vrai, alors oui, bien sûr. Mais si c’est pour de faux, que vous êtes en train de me faire une blague, ce n’est pas grave.»
Q : En tant que réalisatrice à succès, le stress et les responsabilités ne doivent plus avoir de secret pour vous. Comment vous dormez ?
R : Eh bien pas super en ce moment. Mais ça a été merveilleux de rencontrer le reste du jury hier soir autour d’un dîner. On a fait connaissance en se montrant des vidéos de nos chiens, tout le monde adore les chiens dans ce jury, ça ne peut que bien se passer. C’est des films qu’il va s’agir de toute façon, pas de nous. On veut être aussi présents que possible pour chaque film, recevoir le travail de ces cinéastes avec toute la disponibilité de cœur et d’esprit dont on est capables. On a hâte de donner le meilleur de nous-mêmes pour être à la hauteur de leur travail.
Q : A quoi jugez-vous un bon film ? Qu’est-ce que vous attendez d’une palme d’or ?
R : Je n’ai pas de critère pré-conçu. Hormis, je dirais, le sentiment de reconnaître un auteur, un individu, un regard qui n’appartient qu’à cette personne. Ça revient vraiment à se demander : cette œuvre aurait pu être réalisée par qui que ce soit d’autre ? J’ai beau intellectualiser les films, ne jamais me priver de le faire, je les regarde surtout avec le cœur, je m’y plonge en espérant rencontrer une œuvre totalement unique.
✍️ Marie Klock et Sandra Onana
📷 @___laurastevens___
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 16 mai 2024
Rencontre avec Greta Gerwig
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2
« Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte, @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage