Les grands patrons ne connaissent pas la crise. Dans un nouveau rapport, Oxfam passe au crible les rémunérations colossales des PDG du CAC40 : écarts démesurés, inégalités entre les femmes et les hommes… L’ONG réclame une loi pour encadrer les salaires.
La lassitude devant les salaires monstrueux des patrons du CAC40 qui tombent chaque année sans perdre un centime, semble avoir pris le pas. Léa Guérin, l’auteure de la dernière étude en date de l’ONG Oxfam, «Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes», le souffle elle-même : «C’est nouveau sans l’être.» Mais quelques semaines après le vote de la rémunération à 36,5 millions par an de Carlos Tavares, le PDG du groupe automobile Stellantis, les chiffres choquent toujours. Loin de la crise inflationniste, «en 2022, les PDG du CAC 40 gagnaient en moyenne 130 fois plus que leurs salariés», rapporte l’organisation internationale (qui a fait la moyenne, pour chaque entreprise, des écarts entre la rémunération totale des dirigeants et les dépenses moyennes par salariés). Et la tendance n’est pas à la réduction des inégalités : en 2019, c’était 111 fois plus. A peine dirait-on…
✍️ Julie Lescarmontier
📸 Carlos Tavares, PDG de Stellantis, le 10 avril 2024 (Massimo Pinca/Reuters)
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 1 mai 2024
Les patrons du CAC 40 ont gagné en "moyenne 130 fois plus que leurs salariés" en 2022
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