« On ne s’y habitue pas. » Au bord du bassin, Olesia Zaitseva laisse couler quelques larmes. Cette ancienne nageuse artistique ukrainienne entraîne deux de ses compatriotes dans cette discipline, les sœurs jumelles Maryna et Vladyslava Aleksiiva. Elle a commencé à les suivre en 2016, lorsque ces jeunes prodiges de la natation, natives de Kharkiv, une ville située à 30 kilomètres de la frontière russe, avaient 14 ans. Mais, depuis février 2022, la guerre a bouleversé la routine de l’entraînement des deux médaillées de bronze aux Jeux olympiques (JO) de Tokyo, en 2021, dans l’épreuve du ballet.
Nager, répéter les mouvements, se reposer, se déplacer est devenu une course semée d’embûches pour les nageuses, plusieurs fois championnes d’Europe et du monde. Et lorsque leur entraîneuse évoque la guerre, « ce qui paraît incroyable aujourd’hui encore », elle ne peut se retenir de sangloter. « Le bruit des bombes, le stress, les bombardements qu’on a vus depuis notre fenêtre… On s’inquiète en permanence. »
Pour autant, Maryna et Vladyslava Aleksiiva, qui ont décroché leur qualification pour les JO de Paris en février, lors des championnats du monde à Doha, se doivent de continuer à s’entraîner.
Photo : Sandra Mehl #pourlemonde
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
samedi 11 mai 2024
Maryna et Vladyslava Aleksiiva veulent "montrer le visage combatif de l'Ukraine"
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