mercredi 1 mai 2024

L’écrivain américain Paul Auster est mort il avait 77 ans

 

Un maître du storytelling, adepte de constructions narratives complexes, ambiguës ou oniriques, adulé des lecteurs européens.
Extrait de l'article d'Isabelle Hanne à lire dans l'application Libération :
Né en février 1947 de parents marqués par la Grande Dépression – un père «pingre», une mère «extravagante», décrit-il dans ses mémoires, le Diable par la queue –, Paul Auster est élevé entre une sœur aux prises avec des troubles mentaux et un père lointain et insaisissable. Slalomant entre les fantômes, le jeune Paul se sent «en exil dans sa propre maison», mais découvre dès l’adolescence, au contact de la pléthorique bibliothèque d’un oncle traducteur, sa vocation d’écrivain. Il étudie la littérature française, anglaise, italienne à l’université Columbia, boude l’enseignement et fuit les boulots rangés, les jobs «nine-to-five».
Armé de son idéalisme, de sa foi en ses écrits à venir et de ses «itchy feet», ses pieds qui le démangent, écrit-il dans le Diable par la queue, il multiplie les expériences d’aventurier-voyageur : homme à tout faire sur un navire pétrolier ; cuistot dans un camp de vacances, où il côtoie des clochards célestes et autres existences cabossées qui infuseront ses textes ; assistant d’un producteur de cinéma à Paris, où il perfectionne son français et se lance dans la traduction. Il envisage un temps la réalisation, écrit des scénarios de films muets qui teinteront, des années plus tard, ses romans (le Livre des illusions), mais s’estime «trop timide» pour faire du cinéma.


📷 Rudy Waks

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