Seul dans sa voiture blindée. Sur les côtés les motards de la gendarmerie, devant, les chevaux de la garde républicaine… Il y avait là toute la pompe, le cuir, le cuivre, les plumes et le crottin de l’apparat de notre monarchie républicaine, quasiment aussi désuète que les accoutrements royaux que l’on avait pu voir s’étaler lors du couronnement de Charles III. Seulement, contrairement à Londres, le peuple de Paris n’était pas convié à la cérémonie du 8 mai sur les Champs Elysées. Il en était même écarté, repoussé, interdit. Des rangés de barrières métalliques, des blocs de bétons formaient un large espace inaccessible à quiconque. Dès lors, personne, sinon les forces de l’ordre en nombre, n’a vu la voiture présidentielle et le cortège de motos, de chevaux remontant ce qui était devenu la plus sinistre avenue du monde.
Le billet complet de Thomas Legrand est à lire sur l'app Libération (lien en story) et dans l'édition de mardi.
📷 @denisallard
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