lundi 29 mai 2023

Pap Ndiaye et le chantier de l'éducation nationale

 


Mixité sociale à l’école, rémunération des enseignants : depuis son arrivée il y a un an, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a tenté de mettre en branle deux chantiers d’importance. Critiqué par les syndicats et isolé au sein du gouvernement, il justifie auprès de «Libération» sa politique des «petits pas». Extrait :

Q : Etes-vous satisfait de votre plan mixité sociale à l’école ?

R : J’en suis satisfait puisque c’est le plan que nous avons élaboré depuis septembre et qu’il n’a pas bougé dans ses grandes lignes depuis plusieurs mois. Hormis les efforts de Najat Vallaud-Belkacem, je suis le premier ministre de l’Education à mettre ce sujet sur la table et à présenter un plan d’envergure à dimension nationale qui inclut l’enseignement privé. Personne ne l’a fait avant. Je l’ai mis à l’agenda public.

Q : Pourtant, vous l’avez annoncé en catimini.

R : On devait l’annoncer le 11 mai mais le président de la République avait un déplacement ce jour-là. Il nous a donc été demandé, comme cela arrive parfois, de décaler nos annonces.

Q : La notion de «petits pas» revient souvent dans vos propos. Vous vous contentez de peu ?

R : On peut rester au bord de la rivière, regarder le courant, et dire : «Vivement la révolution et les grands soirs !» Eh bien, moi, je ne suis pas un homme des grands soirs mais des avancées concrètes et pragmatiques. Plutôt que de ne rien faire, je préfère engager un mouvement qui sera prolongé dans le futur.

L'interview complète de Pap Ndiaye par Jean-Baptiste Daoulas et Cécile Bourgneuf est à lire sur le site de Libération et dans notre édition qui paraîtra mardi.

📷 @albertfacelly

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