Longtemps, je me suis trompé concernant Michael Douglas. Je ne suis pas le seul, je crois. J’imaginais le pire à son sujet, je le confondais avec ses rôles de réacs cyniques ou d’arrivistes reptiliens, l’associant dans un réflexe pavlovien aux années #Reagan.
J’ai même refoulé le fait qu’enfant je l’avais assez apprécié, dans « Les Rues de San Francisco », feuilleton télévisé dont le seul générique, moderne et nerveux, m’avait fait voyager. Il a fallu attendre « The Game » et « Traffic » pour que je change d’avis.
Dans le #Fincher, il est un homme d’affaires richissime, puissant mais morose, mort-vivant barricadé à l’intérieur de lui-même. Et, tiens tiens, obsédé par son père, figure respectable et respectée qui ressurgit à travers des images tremblées de super-8.
Faire le parallèle avec Kirk, son vrai père, n’est pas abusif. Cela n’a pas dû être facile de se trouver une place dans l’ombre de ce monstre sacré et courageux, dont la filmographie est monumentale...
#MichaelDouglas reçoit ce mardi une #Palmedor d’honneur lors de l’ouverture du 76e @festivaldecannes. Pour lire la suite de cet hommage à son immense carrière par notre journaliste Jacques Morice, cliquez sur le lien dans notre bio !
Crédits :
▪️ @reuters/@sarahmeyssonnier
▪️ Schwartz / 20th Century Fox Film Corporation / Bridgeman Images
▪️ ABC Photo Archives/Disney General Entertainment Content via Getty Images
▪️ Polygram
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