Après avoir réussi à faire remarcher des patients paraplégiques à l’aide de stimulations électriques de la moelle épinière, alors activées à l’aide de télécommandes, une nouvelle étape a été franchie par les équipes de Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine, tous deux professeurs à l’université de Lausanne, à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et au Centre hospitalier universitaire vaudois, ainsi que par leurs collègues du centre de recherche suisse NeuroRestore et du centre de recherche Clinatec, à Grenoble.
Leur étude de cas, publiée mercredi 24 mai dans la revue Nature, montre comment un pont numérique sans fil entre le cerveau et la moelle épinière permet de transmettre les intentions de mouvement décodées à partir des enregistrements du cerveau, pour ensuite les convertir en stimulation électrique activant les muscles des jambes.
« Lors de nos précédents essais, la manière dont les muscles étaient stimulés pouvait être comparée à un mode “on-off”, illustre Grégoire Courtine. Désormais, leur activation est décidée par le patient. C’est pourquoi la marche est beaucoup plus douce, plus fluide. »
Photo : Gert-Jan, à l’hôpital de l’université de Lausanne (Suisse), le 2 mars 2023.
« Lors de nos précédents essais, la manière dont les muscles étaient stimulés pouvait être comparée à un mode “on-off”, illustre Grégoire Courtine. Désormais, leur activation est décidée par le patient. C’est pourquoi la marche est beaucoup plus douce, plus fluide. »
Photo : Gert-Jan, à l’hôpital de l’université de Lausanne (Suisse), le 2 mars 2023.
Ce patient, devenu tétraplégique à la suite d’un accident, teste l’interface cerveau-machine pour se déplacer. JIMMY RAVIER/EPFL
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