samedi 20 mai 2023

"Monster" de Hirokazu Kore-eda

                                                        




Cinq ans après sa Palme d’or pour “Une affaire de famille”, Hirokazu Kore-eda est de nouveau en compétition à #Cannes2023 avec “Monster”, dans lequel il raconte avec pudeur et empathie une attirance entre deux écoliers.

Le petit héros du film, Minato, que sa mère élève seule depuis la mort du père, traverse une très mauvaise passe. Est-il victime de harcèlement ou est-il lui-même violent ? Kore-eda vise le suspense induit par des points de vue successifs, dans la tradition de #Rashômon, d’Akira #Kurosawa (1950).

Mais ces moments apparaissent comme de longues digressions lorsque le film dévoile enfin la vraie raison de tant de troubles : un amour inquiet – plus platonique que charnel – entre Minato et l’un de ses camarades de classe, qui font ensemble l’école buissonnière et réinventent le monde dans la campagne alentour.

#Monster n’est peut-être pas le meilleur long métrage d’Hirokazu Kore-eda, mais il y a, dans ce film, un élégant geste d’empathie et d’identification : le cinéaste se tient du côté de ses deux petits amoureux et veut les préserver du déluge – littéralement comme au figuré –, les conduire, sains et saufs, vers une possible embellie.

Une critique signée Louis Guichard, à lire en intégralité sur Télérama.fr

Photos :

Le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda lors de la 76e édition du @festivaldecannes, les acteurs japonais Soya Kurokawa et Hinata Hiiragi (à droite), et l’actrice Sakura Ando, à Cannes le 18 mai 2023.

Crédits 📸 : @jean_francoisrobert pour Télérama

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