mardi 30 mai 2023

Rima Abdul Malak "estomaquée"

 

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak s’est donc dite «estomaquée» par le discours de remerciement très politique de la réalisatrice française, Justine Triet, après la remise la palme d’or à Cannes pour son film «Anatomie d’une chute». la ministre a rappelé sur Twitter que «ce film n’aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma qui permet une diversité unique au monde». Sur BFMTV, l’ancienne conseillère d’Emmanuel Macron en a remis une couche, dénonçant le discours «ingrat et injuste» de la réalisatrice : «Il y a clairement un fond idéologique d’extrême gauche, je respecte ses positions, mais elle a visiblement cet argumentaire, elle part de la réforme des retraites qu’elle conteste […] pour critiquer le système d’aides d’aujourd’hui pour dire qu’avant c’était mieux.»

On comprend – comme elle l’avait d’ailleurs fait lors de la cérémonie des molières il y a quelques semaines – que la ministre de la Culture revendique le bilan d’Emmanuel Macron et de ses gouvernements en la matière : défense de «l’exception culturelle» dans les négociations européennes, «aides déployées pendant la crise», budget de la Culture en hausse… Face à un discours politique – celui de Justine Triet – Rima Abdul-Malak fait de la politique, et c’est bien normal. C’est son rôle, le jeu de notre démocratie et de la liberté d’expression. Tant mieux.

En revanche, là où il y a matière à être «estomaqué» pour reprendre les mots de la ministre, c’est lorsqu’on lit ou entend les menaces, à peine voilées, de plusieurs responsables de la majorité de chantage à la subvention.

👉 L'intégralité du billet de Lilian Alemagna est à lire dans l'appli Libé

✏ @cocoboer

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