mardi 23 mai 2023

Alicia Vikander

 

Le temps est toujours sévèrement compté à Cannes pour qui veut tailler une bavette avec une personnalité hollywoodienne. 
Alicia Vikander, heureuse propriétaire d’un oscar remporté en 2016 pour «The Danish Girl» puis catapultée au summum de la désirabilité dans le rôle de Lara Croft («Tomb Raider») en 2018, fait partie de celles qui savent meubler un espace minuscule de moins de vingt minutes avec goût et intelligence. 
«Ce qui m’intéresse, ce sont les zones grises», explique celle qui, dans «Firebrand», incarne Catherine Parr, sixième épouse d’un roi d’Angleterre à la main leste quand il s’agissait de décapiter ses conjointes. 
«Si vous enlevez toutes ces couches de costumes, il s’agit de la relation entre quatre murs d’un couple marié. Une relation extrêmement abusive, une situation de violence conjugale. 
Je pense que les humains n’ont pas changé depuis, simplement la structure, la société, qui est devenue majoritairement athée. 
Mais ce type de comportement existe toujours.»

Née d’une mère comédienne de théâtre et d’un père psychiatre qui se séparent juste après sa naissance, Alicia Vikander confie un appétit sans fin pour «les comportements humains» : «J’en ai beaucoup parlé avec mon père ; dans les relations abusives, ce n’est jamais tout noir ou tout blanc. Chez les personnes qui ont été abusées, ou forcées à se marier, il y a souvent, en dépit de tout ça, une forme de connexion, d’amour. 
Je trouve ça passionnant.»

👉 L'intégralité du portrait par Marie Klock est à lire dans l'appli Libé et dans le cahier Cannes de notre édition du jour

📷 @martincolombet


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