L’ex miss France, parfois animatrice télé, donne libre cours à son envie de chanter et évoque, dans un nouvel album, son attachement à la Polynésie, archipel d’enfance et paradis menacé.
Il faut à la fois se laisser prendre à la caricature de fille des îles que @marevagalanter enlumine à sa manière et passer outre pour découvrir une profondeur détachée, une mélancolie irisée, un retrait parfois plus intrigant qu’indolent. Le déroulé du curriculum sent bon l’évidence, au risque du folklore. Naissance en Polynésie, miss France à 19 ans, présentation d’émissions télé sans trop insister, mannequin sans outrage et actrice sans rage, deux LP acidulés à la nostalgie assez yéyé, des amours avec le couturier Jean-Charles de Castelbajac puis avec Arthur, ambianceur cathodique devenu mogul des médias. Et enfin, ce retour aux racines, lesquelles tiendrait plutôt de rhizomes tant, dans cet archipel, l’éternité part à vau-l’eau et l’éden a parfois la dent dure qui émaille le sourire de façade. Mareva Galanter, 44 ans, sort incessamment un album intitulé Paris-Tahiti. Elle raconte ses allers-retours qui s’accélèrent vers un passé qu’elle idéalise autant qu’elle s’inquiète de ne pouvoir offrir à Manava, sa fille, 9 ans, une enfance aussi insouciante qu’elle fantasme la sienne.
Lire le portrait en intégralité sur le site Liberation.fr
✍️ @luclevaillant
📸 Anaïs Kugel (@anaiskanaisk)
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 25 mai 2023
Mareva Galanter
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