mardi 26 mars 2024

Quand l'extrême droite dicte le programme d'Emmanuel Macron

 

Redoublement, classes de niveaux, uniforme… Les mesures du gouvernement amorcent une réaction pédagogique inspirée des pensées de droite et d’extrême droite, pointe Jean-Paul Delahaye, ancien inspecteur général de l’Education nationale, dans une tribune à «Libération».
Le constat est largement partagé : trop d’élèves, le plus souvent issus des milieux populaires, arrivent en 6e en grande difficulté, et ces difficultés ne sont pas réduites au cours de leur scolarité au collège. Mais en prenant pour seules mesures, le retour du redoublement, la séparation des élèves selon les niveaux et classes sociales dès la 6e, en faisant du brevet des collèges un barrage pour l’entrée en seconde, le gouvernement fait porter la responsabilité de cette situation aux élèves en difficulté eux-mêmes. Cette partie de la jeunesse empêcherait les autres «de s’envoler» comme a pu le dire dans une formule d’une violence inouïe Gabriel Attal. Il suffirait donc de mettre les élèves en difficulté à part, et tout irait mieux.
Si on comprend bien, il faudrait en finir avec l’utopie de la démocratisation scolaire et «l’égalitarisme», le collège devant redevenir une «digue» au sens que cela avait pour les conservateurs du XIXe siècle. C’est pour cela que le brevet des collèges devrait devenir obligatoire pour entrer en seconde. Ces «réactionnaires», il est difficile de les appeler autrement, considèrent que l’objectif du collège unique était mauvais en lui-même, voire démagogique, et donc inapplicable. Pour eux, le projet de la scolarité obligatoire commune à tous n’aura été qu’une parenthèse.

👉 La suite de la tribune est à lire sur le site et l'application de Libération

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