Le portrait de Paola Cortellesi. La comédienne et réalisatrice italienne triomphe avec son premier long métrage sur les violences sexistes, «Il reste encore demain», qui a bouleversé son pays.
Solaire et volubile, @paolacortellesireal déploie sa gestuelle romaine partout dans le monde. Après la Belgique et la France, elle doit se rendre au Japon et en Argentine promouvoir sa fable tragicomique. Elle y incarne Delia, une mère de famille cueillie au réveil par une gifle de son mari, sommée de tout anticiper, de constamment marcher sur des œufs pour ne pas réveiller le courroux du chef de famille «qui a tant souffert à cause de la guerre», de prendre soin de son beau-père alité aux mains baladeuses. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre mystérieuse. Delia est loin d’être une «femme puissante», terme usé jusqu’à la moelle, juste une épouse de cette époque qui accepte sans broncher. «Je me suis inspirée des récits de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère qui racontaient les histoires affreuses de leurs copines sans en saisir la gravité. Elles disaient “la raclée qu’elle s’est prise, la pauvre” !» s’exclame-t-elle avec son débit de mitraillette.Lire la suite sur Liberation.fr
✍️ Julie Lassale-Slama
📸 Nolwenn Brod / Libération
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