Avec son premier film intitulé «Une famille», Christine Angot prolonge son travail autobiographique sur les traumatismes de son enfance. Ce que l’écriture évoquait, elle a voulu le montrer, et rendre plus à vif sa cruelle vérité familiale et notre cécité sociale.
L’histoire, on la connaît, elle l’a écrite de nombreuses fois, cherchant à chaque fois à élucider différemment ce qui a rendu possible l’inceste, à être au plus proche de ce qu’elle a vécu, mais aussi de ce qui a pu habiter son père, sa mère, ses proches. Dans Une famille, elle revient à Strasbourg, d’abord, où elle a rencontré pour la première fois son père à 13 ans, aujourd’hui décédé. Elle entre avec fracas dans le salon de la femme de son père, elle interroge à nouveau sa mère, son ex-mari, Claude, elle parle avec sa fille. Le cinéma rend tout plus direct – même si on ne se leurre pas, l’image est composée, le film est monté. Une famille, ce premier film de Christine Angot, renoue avec le cinéma au présent, le cinéma-vérité tout en lui donnant une nouvelle vitalité, un nouvel élan. Ce en quoi il bouleverse.
L'entretien complet avec Christine Angot est à retrouver sur Libération.fr
📸 @martincolombet
✍️ Anne Diatkine et Sonya Faure
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 19 mars 2024
"Une famille" de Christine Angot
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