La discrète patronne du Sidaction, porteuse du VIH depuis l’âge de 30 ans, a su garder intacts ses idéaux de jeunesse.
Le destin de Florence Thune est intimement lié à celui d’un célèbre basketteur américain. Elle en sourit encore. Tout les oppose. Ils ne se sont jamais rencontrés. Pourtant, elle le présente comme «l’homme qui a changé sa vie». Janvier 1997. Florence Thune, 30 ans, apprend sa séropositivité. Le monde s’écroule. Un rapport non protégé avec son compagnon de l’époque, persuadée que «ce genre de chose n’arrive qu’aux autres», et la voilà atteinte d’un virus dont elle ne connaît rien. Elle s’isole, n’en parle à personne, surtout pas à ses parents, qu’elle souhaite préserver. Et elle rumine ce malheur dont, pense-t-elle alors, elle ne se relèvera pas. Un soir, devant sa télé, elle tombe sur l’émission Nulle part ailleurs. Philippe Gildas reçoit Magic Johnson, star du dribble et du lancer-franc. Le sportif révèle vivre avec le VIH. «Lueur d’espoir» de l’autre côté du poste. Pour la première fois, Florence Thune entend quelqu’un parler ouvertement de sa séropositivité. «Voir ce grand gaillard de 2 mètres de haut, manifestement en bonne santé, porter ce message à ce moment-là, m’a aidée à vivre», raconte-t-elle.
👉 Lire le portrait signé Marceau Taburet en entier sur Liberation.fr
📸 @cyril.zannettacci
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
dimanche 24 mars 2024
Florence Thune séro-combative
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