jeudi 21 mars 2024

Des milliers de bâtiments condamnés par l'érosion sur nos côtes

 

Des falaises aux plages de sable, la mer grignote du terrain en France. Mais où, et à quel rythme ? Pour répondre à ces questions, le Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), qui se présente comme l’expert public de l’évolution « du climat et des territoires de demain », s’est attelé à un exercice de prospective à trois échéances : 2028, 2050 et 2100. Ces travaux, qui ne sont pas encore officiellement rendus publics, permettent de se faire une idée du nombre de constructions qui vont être touchées en premier par l’inéluctable retrait des côtes. Ils dissocient l’érosion du littoral des probabilités de submersion marine.
Comme le rappelait la Cour des comptes dans son rapport sur l’adaptation de la France au changement climatique publié le 12 mars, en cinquante ans, entre 1960 et 2010, la France métropolitaine a déjà perdu près de 3 000 hectares de ses littoraux. Les magistrats recommandaient donc d’établir un diagnostic couvrant l’ensemble des territoires français et tenant compte de l’élévation prévisible du niveau de la mer. Les travaux du Cerema tombent donc à pic.

Photo : Sur la plage de Biscarrosse (Landes), le 14 mars 2024. Les marées et l’érosion déplacent le littoral vers l’intérieur des terres. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

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