« Nous déterminerons prochainement le bon usage des écrans, dans les familles comme en classe. » Les propos d’Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse du 16 janvier, ont surpris le monde éducatif, qui s’interroge sur ce qui peut être décidé. Le chef de l’Etat a ainsi lancé les travaux d’une commission d’experts spécialisée dans la question de l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans, qui doit rendre ses conclusions en avril.
Quelques semaines plus tôt, les discours de Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation nationale, avaient déjà dérouté. Lors de son passage Rue de Grenelle, il insistait sur la « catastrophe sanitaire » que représente la surexposition des enfants aux écrans, tout en annonçant la généralisation d’un outil d’intelligence artificielle pour aider les élèves de 2de dans leurs apprentissages en mathématiques et en français.
La communauté éducative n’en est pas à sa première injonction contradictoire en la matière. Au sein du ministère, la direction du numérique pour l’éducation a beau avoir formulé une « stratégie » pour les années 2023 à 2027, qui récapitule les enjeux en matière d’équipements comme d’enseignement, les acteurs ont du mal à s’y retrouver.
Photo : Dans une classe du lycée Marcel-Cachin, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), le 4 septembre 2023. Vincent Isore / IP3
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 27 mars 2024
Les écrans à l'école ou le règne des injonctions contradictoires
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