Solaire et drôle, l’éternelle bonne copine du cinéma français assume désormais de se tourner aussi vers des rôles dramatiques pour embrasser sa part sombre.
Est-ce un torrent ? Une vague qui vous submerge, qu’importe vos tentatives de résistance ? Il faut la voir déployer mimes, grimaces et autres parodies musicales dans la loufoque compétition LOL : qui rit, sort ! pour saisir tout le génie comique, voire clownesque, de Géraldine Nakache. Il faut observer les faciès déformés de ses adversaires luttant pour réprimer tout fou rire – quelque part entre le mérou au bord de l’implosion et le suricate dérangé – pour en saisir la puissance. Même installée dans le salon feutré d’un palace place des Vosges, à Paris, c’est plus fort qu’elle : il faut qu’elle blague. A propos d’elle-même («plus toute fraîche, sans être méga flétrie non plus») ; à propos de l’homme en perruque Louis XVI sur une peinture ornant les lieux («lui, je sais pas qui c’est, mais il a l’air d’avoir fait deux, trois trucs»). Lumineuse, rafraîchissante.
Ces jours-ci dans Paternel, elle campe une mère à bout, prête à tout envoyer bouler, après avoir élevé seule son fils, conçu onze ans plus tôt avec un homme d’Eglise. Lu en plein confinement, en mars 2020, période «sous cloche» vécue difficilement, le scénario lui a aussitôt parlé, à une époque où la charge mentale et le burn-out, «qu’elle a la chance de ne pas connaître», en faisaient suffoquer plus d’une. Nouvelle corde à l’arc dramatique qu’elle a récemment entrepris de développer, après un rôle dans un long métrage sur le déni de grossesse (Toi non plus, tu n’as rien vu, 2022), et le thriller angoissant Vacances, la même année. «Anxieuse de tempérament», elle liste des peurs (de manquer, de voir disparaître ceux qu’elle aime) qu’elle semble exorciser en «remplissant tout de joie, de vie, pour faire face».
👉 La suite du portrait est à lire sur le site et l'application de Libération
✍️ Virginie Ballet
📸 Marguerite Bornhauser/Libération
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 26 mars 2024
Le portrait de Géraldine Nakache fille lumière
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2
« Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte, @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage