Si Aya s’efface, si Aya n’ouvre pas les JO, c’est la France qui perd, assurément.
Pressentie pour chanter du Piaf aux JO, la chanteuse à la réussite insolente catalyse toutes les réactions épidermiques d’une société en proie au spectacle sordide de la haine de l’autre. Notre pays ira mieux le jour où elle bénéficiera enfin du droit à l’indifférence.
Cela fait maintenant deux semaines qu’Aya Nakamura, pressentie pour chanter à la cérémonie d’ouverture des JO, est la cible d’une campagne de dénigrement raciste orchestrée par des éditorialistes et figures de l’extrême droite française. Les identitaires habités par l’obsession de laver plus blanc que blanc s’en donnent à cœur joie dans une impunité plus que déroutante, quand on sait qu’ils font l‘apologie d’une «préférence raciale». Le collectif d’extrême droite «Les Natifs» a déployé, en bord de Seine à Paris, une banderole honteuse et raciste samedi 9 mars. Le tout relayé par le rance «média» Livre noir, qui s’est fendu samedi d’un post nauséabond sur X : «Y’a pas moyen Aya. Ici c’est Paris, pas le marché de Bamako.»
➡️ Lire le billet en entier sur l'appli Libé (lien en story)
✍️ Balla Fofana
📸 Miguel Medina/AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 12 mars 2024
Que doit-on comprendre sur la vague de racisme et de mysoginie qui s'abat sur Aya Nakamura ?
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