lundi 25 mars 2024

Le conseil de sécurité de l'ONU demande un cessez le feu a Gaza

 

C'est une première. Après des semaines de négociations, la résolution, qui exige également la libération des otages, a été approuvée par 14 des 15 membres. En s’abstenant, les Etats-Unis ont permis l’adoption du texte.
Rarement tendre, et bien souvent à raison, avec le Conseil de sécurité des Nations unies, l’histoire retiendra qu’il lui aura fallu cinq mois, 18 jours et six tentatives pour parvenir à se mettre d’accord sur un texte appelant à l’interruption des violences dans la bande de Gaza, pour raisons humanitaires. Après des semaines de négociations confidentielles et d’invectives publiques, après trois vétos de la part de Washington et deux opposés par Moscou et Pékin, le Conseil a donc, enfin, adopté ce lundi 25 mars une résolution qui «exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois de Ramadan», déjà entamé depuis deux semaines.
Succinct, pour ne pas dire lapidaire, le texte de 267 mots, dont certains ont été négociés jusqu’à la dernière minute, a été proposé par les dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité. Ceux-là mêmes qui ne disposent pas du droit de veto et assistent souvent, impuissants, aux joutes diplomatiques des «grandes» puissances, en particulier les Etats-Unis, la Russie et la Chine, qui bloquent les textes touchant à leurs intérêts ou leurs alliés (Israël, Syrie, Birmanie, Venezuela…). La France et le Royaume-Uni, les deux autres nations titulaires d’un droit de veto dont elles demandent d’ailleurs la réforme, n’en ont pas fait usage depuis 1989.

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✍️ Frédéric Autran
📸 Mohammed Abed

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