Le guitariste prodige Sylvain Luc, qui a joué avec Moustaki, Hardy ou Legrand mais s’est surtout fait connaître dans le jazz, est mort mercredi 13 mars. Il avait 58 ans.
🎶 «La musique se joue, la musique se vit. La musique est un partage, elle ne doit pas partager les gens.» En quelques mots, celui qui pouvait se montrer autrement plus prolixe sur le manche aura su résumer ce qui fondait sa pensée. Né en 1965 à Bayonne, grandi auprès de deux frères musiciens, l’accordéoniste Gérard et le batteur Serge, le prodige de la guitare va garder de ses vertes années un goût pour l’échange et une curiosité sans limites, lui qui en pinça pour toutes les cordes, violon, violoncelle et basse. C’est ainsi que depuis toujours, ou presque, Sylvain Luc avait choisi de ne pas choisir, d’aimer tout autant Frank Zappa que Baden Powell, le bal musette que le jazz esthète.
C’est aussi pourquoi dès son arrivée à Paris en 1988, il avait su multiplier les pistes, jouant aussi bien avec Georges Moustaki que Richard Galliano, avec lequel il entretiendra une complicité sur plusieurs décennies, devenant vite l’une des références en la manière. De Michel Legrand à Françoise Hardy, de Jean Guidoni à Lokua Kanza, la liste est longue de ceux qui feront appel à son talent, en studio comme sur scène. Mais c’est dans le jazz, qu’il va définitivement marquer les esprits, à commencer par un sens de la mélodie aiguisée, dont il ne départit jamais, même lorsque les notes virevoltent.
👉 L'intégralité de l'article de Jacques Denis est à lire dans l'appli Libé
📷 Jean Ber / Collection Christophel
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
samedi 16 mars 2024
Mort de Sylvain Luc "le plus grand guitariste du monde"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2
« Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte, @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage