Mitra Hejazipour, surdouée des échecs, s’est réfugiée en France après s’être spectaculairement opposée au régime iranien. S’est ensuivie une difficile période d’adaptation, loin des siens. Elle a enfin été naturalisée française et repart à la conquête de sa place au sommet des championnats d’échecs. A partir du 18 avril, elle concourra pour le championnat d’Europe à Rhodes (Grèce).
Je ne serais pas arrivée là si…
… Si je n’avais pas décidé d’enlever mon voile lors du championnat du monde d’échecs de blitz (des parties très rapides) à Moscou, le 25 décembre 2019. Je représentais l’équipe nationale d’Iran. Cet acte, qui a fait le tour du monde sur les réseaux sociaux et dans les médias, a changé ma vie. J’ai été exclue de mon équipe dès le 2 janvier 2020 et j’ai compris que je ne pourrais plus retourner dans mon pays.
C’était pourtant une décision longuement mûrie…
Je réfléchissais depuis des années à faire quelque chose. Depuis l’âge de 9 ans, grâce aux échecs, j’ai beaucoup voyagé à l’étranger et je voyais bien que les choses ne se passaient pas de la même façon que chez nous. Je me suis rendue dans une trentaine de pays, ce n’était pas pour visiter, juste pour jouer. Néanmoins, j’ai pu observer très tôt des différences culturelles et les libertés dont bénéficiaient les autres en regardant comment les femmes s’habillaient, se promenaient dans la rue.
Photo : Mitra Hejazipour, le 20 septembre 2023 à Paris. Alexandre Isard / Pasco&co
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 27 mars 2024
Mitra Hejazipour: "Au fil des années je n'en pouvais plus"
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