Comme il l’a toujours fait, «il conteste les faits, hurle son innocence», a déclaré avant l’audience son avocat, Me Adel Fares, qui plaidera l’acquittement. Mince, cheveux longs noués en chignon, l’accusé a décliné son identité d’une voix calme et juvénile à l’ouverture de l’audience. «La famille et moi-même sommes déterminés à ce que la vérité apparaisse. Cette vérité est associée à la culpabilité de l’accusé», a pour sa part affirmé l’avocate de la famille, Me Negar Haeri.
A l’appel du frère aîné de la victime, Yasin Hansye, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées en soutien à la famille devant le tribunal, portant banderoles et pancartes. «Nous sommes là pour que justice soit rendue à ma sœur», a affirmé Yasin Hansye.
Le 27 octobre 2019, le corps de l’adolescente est découvert presque entièrement calciné par les policiers, guidés par une rumeur. Les expertises médico-légales révéleront de «multiples plaies» à l’arme blanche mais aussi qu’elle respirait encore au début du feu.
L’avant-veille, elle était sortie après un dîner familial. Dans son sac à main, ses proches retrouvent un test de grossesse positif. Selon diverses expertises, l’adolescente, qui avait fait l’objet d’une IVG quelques mois plus tôt, entamait très probablement une nouvelle grossesse. D’après l’enquête, elle attribuait la paternité à l’accusé, avec qui elle entretenait une liaison.
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📷 François Nascimbeni / @afpphoto
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