Pour toute une génération de trentenaires et quadragénaires, elle était surtout la doyenne de la « bande à Ruquier », toujours partante, sur les ondes comme à la télé, pour amuser la galerie en réagissant à l’actualité.
Observer et commenter l’air du temps, c’était la grande affaire de Claude Sarraute. Un métier de chroniqueuse qu’elle a successivement exercé, ces dernières décennies, à la radio et sur le petit écran.
D’abord au micro des "Grosses têtes", sur RTL (1985-1992) puis, auprès de Laurent Ruquier, dans "On va s’gêner", sur Europe 1 (2000-2014) et le plateau d’"On a tout essayé", sur France 2 (2000-2007).
Avant cela, l’aînée des trois filles de l’écrivaine Nathalie Sarraute et de l’avocat Raymond Sarraute, s’était surtout illustrée dans les colonnes de la presse écrite.
En particulier en dernière page du Monde où, pendant près de dix ans (1983-1992), elle a tenu la rubrique "Sur le vif".
Dans ce billet quotidien drôle, irrévérencieux et parfois cinglant, au style volontiers frontal, la journaliste évoquait aussi bien les affres sentimentales de ses copines que les tourments de la cohabitation Mitterrand-Chirac, qu’elle apostrophait directement en leur donnant du « Mimi » et du « Chichi ».
Claude Sarraute était aussi l’autrice d’une petite quinzaine de livres. Des compilations de ses chroniques, des récits autobiographiques ou des romans dans lesquels elle a beaucoup traité de la question du vieillissement et du grand âge.
Notre hommage, signé Émilie Gavoille, est à retrouver en intégralité sur Télérama.fr
📷 Louis Monier / Bridgeman Images
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