Le taxi s’est garé devant la porte.
Pas d’humain au volant. Pour monter dans la voiture, on déverrouille les portières d’un clic sur le portable. Pour démarrer, on presse « Start » sur l’écran de contrôle de la banquette arrière. Une musique cosmique accueille le passager, suivie d’une voix sortie de nulle part. « Cette expérience peut paraître futuriste, reconnaît la voix. Mais l’obligation d’attacher sa ceinture reste la même. » Bienvenue dans l’univers des robots-taxis, où le banal se mêle à la science-fiction.
Sans hésitation, la voiture se lance dans la circulation. C’est une Jaguar I-Pace de Waymo, la filiale de Google-Alphabet ; l’une des centaines de véhicules autonomes qui circulent désormais à San Francisco. L’ordinateur de bord indique la destination et l’heure d’arrivée prévue. Il est interdit de toucher le volant ou les pédales. « Le conducteur Waymo est en contrôle à tout moment, rassure la voix intergalactique. Détendez-vous. »
San Francisco est la ville natale des voitures sans conducteur. Le spectacle des prototypes n’étonne plus personne : les premières Waymo sillonnaient la voie publique dès 2014. Jusqu’en 2022, un conducteur dit « de sécurité » était obligatoirement présent : une doublure qui gardait officiellement les mains sur le volant.
Photo : Un véhicule Waymo, filiale de Google-Alphabet, à San Francisco, le 11 avril 2022.
JUSTIN SULLIVAN / Getty Images via AFP
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