lundi 26 juin 2023

Maxime Biaggi

 

Des audiences, il dit «s’en foutre». 

Pourtant, à la surprise générale, @maxime.biaggi y compris, son émission «Zen» réunit en live, plusieurs dizaines de milliers de personnes (le mois dernier, il a dépassé les 120 000 viewers en simultané) et cumule, en replay, plus de 21 millions de vues sur YouTube. Ses références ? Louis de Funès, les Robin des Bois, les Nuls, le Palmashow, Mustapha El Atrassi avec «la Nuit nous appartient» qu’il regardait, à la télé, dans le salon de son village natal. Quand on appuie sur la ressemblance de son émission avec celle de l’humoriste Jimmy Fallon, il acquiesce sans broncher, comme un hommage naturel : «On a repris la même direction artistique : rideau rouge, bureau, disposition de l’invité, fauteuil.» Ici, le studio est construit de bric et de broc, la climatisation est capricieuse. De cette simplicité assumée, bien que subie par l’économie balbutiante de la plateforme, se dégage un objet non identifié qui mélange humour absurde, sketchs et interviews incongrues au cours desquelles des «invités chicos» – comme il les appelle – comme Seb, Big Flo, Mister V ou encore Kev Adams se retrouvent embarqués et gentiment chahutés par les animateurs d’un soir Maxime Biaggi et son acolyte Grimkujow. Délicieux.


Animateur, d’ailleurs, il n’aime pas le terme. Journaliste, peut-être ? Encore moins, bien qu’il soit diplômé d’un master de l’Ecole supérieure de journalisme de Paris après une classe préparatoire pour intégrer Sciences-Po. Acteur, alors ? C’est comme cela qu’il vit son émission : une pièce de théâtre. Le conducteur est millimétré, les numéros sont écrits et contrairement aux apparences, la place de l’improvisation est réduite à portion congrue. «L’anxiété m’empêche d’être 100% dans l’impro. Sinon, je vais me ruiner la santé.» 

Pourtant, pour le jeune homme, né en Corse, la scène est un compagnon de route depuis le plus jeune âge.

👉 L'intégralité du portrait par Yoann Duval est à lire dans l'appli Libé

📷 @robertofrankenberg

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