𝗗𝗮𝗻𝗻𝘆 𝗞𝗵𝗲𝘇𝘇𝗮𝗿, 𝘀𝗵𝗼𝘄 𝗱𝗲𝘃𝗮𝗻𝘁

 

Créatif, joyeux et rappeur, le jeune chef installé à Genève a été la révélation de la dernière saison de Top Chef.

Son apprentissage de la cuisine s’est fait en quatre phases. 

La première a été, en tant que petit dernier, d’impressionner sa grande sœur et ses parents. A la maison, le père plombier prépare des tajines, hommage à ses origines algériennes, la mère secrétaire dentaire fait des blanquettes. 

Danny porte la toque de son grand-père restaurateur et répète à l’envi que plus tard il sera «étoilé Michelin» jusqu’à ce qu’ils finissent par aller manger tous ensemble un brunch au Ritz, pour un de ses anniversaires. Il le dit en riant, mais il caresse sans s’en rendre compte sa bague, celle qu’il n’enlève jamais, celle de son grand-père. 

La seconde phase a été l’apprentissage de «toutes les techniques imaginables», le besoin de tout maîtriser. La troisième a été la dimension «moléculaire», apprendre le produit pour le comprendre. La quatrième, enfin, a été de revenir à l’essentiel, réussir à partager une émotion. Il cite un de ses récents plats, des feuilles d’artichaut que l’on trempe dans un siphon sauce barigoule, réminiscence de l’enfance.

L’homme dort à peine, en témoignent ses beaux cernes. Il dit qu’il tient car il boit très peu et ne fume pas. Surtout : il ne veut pas choisir entre la cuisine et son autre passion, la trap latine, sorte de rap aux airs de reggaeton, léger et joyeux. Son groupe les @lesfreresbizzy, avec @vincebizzy, a son petit succès, cumulant quelques millions d’écoutes sur YouTube et Spotify. Les deux sont inséparables. @danny_khezzar dit «mon frère». 

«On est un duo yin et yang, on se complète parfaitement», ajoute son compère.

➡️ Lire le portrait en entier sur le site http://Liberation.fr

📸 @lesjouesrouges
✍️ Quentin Girard