La situation des immigrés s’améliore mais beaucoup reste à faire.
C’est le constat que dresse l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport réalisé conjointement avec l’Union européenne (UE) sur l’intégration des immigrés et de leurs enfants, un sujet qui a gagné « une place centrale dans l’agenda politique de nombreux pays », soulignent ses auteurs. L’organisation internationale a compilé plus de 80 indicateurs sur une quarantaine de pays et comparé ces données avec celles connues dix ans auparavant.
On apprend par exemple, dans ce texte rendu public jeudi 15 juin, que l’accès au travail des immigrés s’est amélioré dans quasiment tous les pays, « malgré la récession provoquée par le Covid-19 », remarque l’OCDE. Ainsi, au sein de l’UE, le taux d’emploi des immigrés est passé de 61 % à 65 % entre 2011 et 2021. En France, l’amélioration est moins nette, même si la part des immigrés en emploi est passée de 59 % à 61 %, une progression à mettre en regard avec « le poids croissant des migrations estudiantines dans l’immigration de travail et l’augmentation des niveaux d’instruction dans les pays d’origine, en particulier du Maghreb », souligne Jean-Christophe Dumont, expert des migrations internationales à l’OCDE.
Photo : Des réfugiés pour la plupart originaires de Syrie, arrivent à la gare de Passau, ville frontalière du sud de l’Allemagne, le 16 septembre 2015.
Markus Schreiber / AP
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