Selon les états-majors occidentaux, quelque 170 000 kilomètres carrés seraient aujourd’hui couverts de dispositifs antichars ou antipersonnel, soit l’équivalent de près de six fois la superficie de la Belgique. Mais tous n’ont pas été posés par les Russes. « Les Ukrainiens en avaient [aussi] mis beaucoup avant la guerre, surtout au Donbass », où les deux belligérants s’affrontent depuis 2014, précise une source militaire française.
Posées le long des lignes fortifiées russes, ces mines sont la hantise des blindés ukrainiens, notamment ceux qui sont engagés dans les différentes attaques menées depuis le début du mois de juin dans le sud du pays. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux russes ont montré des chars Leopard 2 ou des blindés de combat d’infanterie Bradley immobilisés au milieu des champs, leurs chenilles éparpillées autour d’eux. Le signe que ces blindés ont sans doute sauté sur des mines.
« Les images de véhicules occidentaux abandonnés montrent des trappes ouvertes et une absence d’incendie. Cela veut dire que de nombreux opérateurs auront survécu et que beaucoup de matériels ne seront qu’endommagés », estime le consultant militaire Stéphane Audrand, dans une note publiée mardi 13 juin sur le blog spécialisé Theatrum Belli.
Photo : Reconnaissance d’une zone minée, près du village de Blahodatne, en Ukraine, le 10 mai 2023. BERNADETT SZABO / REUTERS
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 15 juin 2023
L'armée Russe a miné une grande surface de l'Ukraine
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